Pour guider le promeneur...

... je cite l'extrait du premier état d'une nouvelle que j'ai écrite "Emprise" (jamais publiée nulle part) qui décrit parfaitement ce que j'entends par l'intitulé de cette catégorie :

"De la rue, le balcon entourant la terrasse de l'appartement n'était plus visible depuis longtemps. C'était devenu un fouillis vert : amalgame diffus de feuilles et de tiges qui, après s'être entortillées sur les montants, avoir escaladé le balcon, grimpé le long des murs, s'être emmêlées et étouffées mutuellement, s'élançaient à présent dans le vide."

Ce que j'aime découvrir en levant la tête, ce ne sont pas des pots de géranium sagement disposés sur les balcons de certains hôtels parisiens, tous de la même couleur, mais ces fenêtres rendues presque invisibles par la présence de plantes qui poussent librement, partant à l'assaut des murs environnants, des plantes qui retombent, s'élèvent vers les hauteurs, trouvent le moyen de s'accrocher, et persistent avec un peu d'eau, du soleil et de la pluie, en dépit du vent et de la pollution.

Jardins d'herbes folles, jardins exigus qui se contentent de peu, qui ne connaissent pas la pleine terre. Toutes ces fenêtres-jardins dont Mirna parle à James Allen lors de leur expédition à Versailles et dont j'aimerais, comme elle, réaliser un livre.