mars 2014

N'oublions pas le héron, les colverts, les cygnes noirs, et quelques mouettes, les habitués de l'étang qui ont accueilli cet hiver une grande population d'oiseaux voyageurs.

Des jours et des saisons est le titre d'une des catégories de ce blog. Je traverse tous les jours le parc Montsouris et la Cité U pour me rendre à mon travail. Mon appareil photo dans un sac, à l'affût des oiseaux et des fleurs. Le temps s'écoule, les saisons passent. Déjà les crocus et les jonquilles apparaissent, et quelques petites feuilles surgissent. En attendant, les ciels définissent la lumière.        

Au bord de la mer, lorsque j'ai vu et pris en photo des cormorans, la difficulté a toujours été la distance. Les cormorans étirent leurs ailes pour les sécher. Quelle chance, tout de même, d'avoir accès à ces oiseaux sauvages dans Paris. Il suffit ici de lever la tête ou de les repérer au soleil, dans l'étang.

Un ciel bleu profond pour magnifier les cormorans au bec jaune. Certains ont le ventre blanc : ce sont les jeunes de l'année. De nouveaux couples de cormorans sont venus rejoindre les deux premiers.  

Ces nombreuses mouettes s'envolent souvent toutes ensemble, puis se reposent délicatement sur la surface de l'étang, pour s'envoler à nouveau quelques minutes plus tard.            

L'hiver 2014 se joue du froid et se décline à la pluie et à la douceur. Du coup les fleurs n'ont pas eu le temps de faner, elles restent là, illuminant de leurs couleurs la grisaille : pensées, roses, mini iris...

L'étang du parc Montsouris rengorge d'oiseaux en cette saison hivernale. Parmi les oiseaux habitués, qui y séjournent tout au long de l'année, il y a les mouettes, les canards colverts, les poules d'eau (très timides), et les cygnes. Un couple de cygnes noirs, et jusqu'à présent un couple de cygnes blancs. Mais cet hiver, des canetons devenus adultes sont venus s'y retrouver.  

Des cormorans au parc Montsouris ? J'ai réperé dans l'un des arbres les plus hauts un oiseau dont la forme singulière me rappelait les bords de mer. Et puis, le lendemain, j'ai vu quatre cormorans, dont l'un écartait les ailes pour les sécher. Le ciel est gris, très gris, mais ces oiseaux noirs sont beaux sur ce fond gris.